À l’Ère de la digitalisation, il y a des chances pour que vous vous serviez aujourd’hui davantage de votre imprimante pour scanner des documents, que pour en imprimer.
Paradoxal ? Peut-être pas tant qu’il n’y paraît.
En matière de Smart Industry aussi, on entend bien plus parler de l’impression 3D que du scan 3D. Pourtant, ce dernier y joue un rôle autrement plus fondamental.
Là où l’impression 3D vise à créer un objet réel à partir d’un modèle virtuel, le scan 3D crée quant à lui un modèle virtuel à partir d’un objet réel.
Et dans l’industrie, comme ailleurs…
Tout part d’abord du réel.
Le Réel et son double Numérique
Tout part du réel. Alors quoi de mieux, pour vous raconter le scan 3D, que de commencer par ses applications concrètes ?
Dans un environnement virtuel, c’est nous qui sommes en contrôle de toutes les variables. Mais la réalité, quant à elle, est faite d’imprévus. Et c’est d’autant plus vrai en matière d’ingénierie.
Smart Engineering
Les contraintes de fabrication ne pouvant jamais toutes être anticipées, il est rare qu’un prototype réel soit identique au modèle 3D qui avait été conçu en amont. C’est là qu’entre en jeu le scan 3D, qui permet de numériser le prototype réel pour en faire un nouveau modèle 3D.
Ce dernier peut ainsi être superposé au modèle d’origine pour identifier, analyser et comparer ces différences dans leurs moindres détails. Ne reste ensuite plus qu’à optimiser.
Smart Building
De même, le scan 3D permet d’assurer un suivi sans faille sur la durée.
Un bâtiment, par exemple, pourra être scanné une première fois à la fin de sa construction. Il suffira alors de le scanner à nouveau quelques années plus tard, pour superposer les deux modèles et en identifier les plus infimes variations. Et ainsi anticiper tout imprévu.
Même les opérations de maintenance peuvent être facilitées grâce au jumeau numérique d’une structure. Celui-ci permet d’identifier les problèmes et leurs solutions à distance, limitant ainsi le coût en argent et en temps lié aux interventions sur place.
Et même quand il n’y a pas de problème, le jumeau numérique d’une construction reste le moyen le plus simple de la visiter : c’est la visite virtuelle, qui a déjà envahi le secteur de l’immobilier et qui se répand de plus en plus dans l’industrie. Elle permet au client de mieux se projeter, avant d’envisager une éventuelle visite réelle ou collaboration.
En architecture, il suffit aussi de faire une coupe en 2D dans le scan 3D d’un bâtiment pour en obtenir un plan d’une précision inégalée.
Et en amont, le terrain lui-même peut être scanné en 3D par un géomètre pour le cartographier dans ses moindres détails.
Smart Everything
Et tout ce qui peut être appliqué à une construction humaine, peut aussi être appliqué au corps humain.
À part peut-être la visite virtuelle, on vous l’accorde !
Vers l’humain augmenté
Au-delà de l’industrie, le scan 3D a ainsi opéré une révolution complète de la médecine.
Rien qu’en matière d’orthèses et de prothèses, il a permis de repousser les limites du sur-mesure, afin d’améliorer toujours plus la qualité de vie des personnes en situation de handicap.
Et ce, même pour ceux dont le seul handicap se résume à avoir une carie.
Les dentistes furent ainsi parmi les premiers à adopter le scan 3D comme méthode, de sorte à modéliser des implants aptes à s’imbriquer parfaitement dans les reliefs uniques de chaque dent.
Il existe d’ailleurs aujourd’hui des scanners intra-buccaux, spécifiquement conçus pour scanner l’intérieur de votre bouche. C’est peut-être même l’outil le moins terrifiant que vous trouverez dans les tiroirs d’un dentiste.
Scanner le monde
Scanner le monde
Mais c’est dans les sciences au sens large que le potentiel du scan 3D prend réellement des proportions démesurées.
Pour mieux comprendre les océans, des équipes de scientifiques en ont récemment créé un jumeau numérique complet. Oui, ça fait une petite quantité de fonds marins à scanner et cartographier.
Et pourquoi s’arrêter là, quand on peut aussi scanner les nuages ?
En météorologie, les images satellites sont de plus en plus croisées avec des scans 3D, afin de mieux anticiper les intempéries.
Qui sait, peut-être allez-vous enfin pouvoir faire à nouveau confiance à votre Miss Météo ? « The sky is not the limit ».
À l’heure de l’urgence climatique, des jumeaux numériques de la planète entière sont utilisés pour mieux comprendre les mécanismes complexes du réchauffement. (on en parle ici)
Numériser le savoir humain
Scanner une planète, vraiment ?
Oui, c’est possible. Il suffit en fait de simples images satellites.
Un scanner par satellite
Le principe est pourtant simple, puisqu’il reprend le fonctionnement de la vision humaine.
En effet, pour obtenir une image en 3D de notre environnement, notre cerveau croise simplement le point de vue en 2D de chacun de nos yeux. C’est ce qu’on appelle la parallaxe.
Et c’est par exemple ce que Google a fait, pour créer sa nouvelle vue immersive en 3D sur Maps. L’entreprise ayant accès à une quantité faramineuse d’images satellites, il ne lui restait plus qu’à croiser celles-ci.
Ajoutez-y les photos 360 de Google Street View, et vous avez tout ce qu’il vous faut pour créer la carte 3D parfaite.
À condition, bien sûr, d’avoir une IA et des serveurs assez puissants. Il faut quand même bien ça, pour parvenir à recréer la magie du cerveau humain.
La machine à remonter le temps
Aujourd’hui, tout peut être scanné.
Et ce n’est pas seulement prometteur pour l’avenir. C’est aussi un moyen d’immortaliser le passé. Pour mieux préserver la culture.
Car si une photo permet de capturer le souvenir d’un instant précis en 2D, le scan 3D permet de cristalliser celui-ci dans toutes ses dimensions.
Un vaste processus de numérisation des sites historiques et archéologiques est déjà amorcé, afin de préserver tout le savoir qu’ils renferment. À l’abri dans le cloud, là où les affres du temps ne peuvent les atteindre.
Depuis peu, un modèle 3D de la Rome antique est par exemple visitable librement sur la plateforme Yorescape. En grandeur nature.
Du côté de la France, c’est notre célèbre Cathédrale Notre-Dame qui, suite à son terrible incendie, est restaurée à l’aide de scans 3D de sa structure.
Un scanner dans la poche
Et si on vous disait que tout ce pouvoir est désormais à portée de main pour chacun d’entre nous ?
Bien que limitées, des applications sur smartphone permettent déjà de transformer ces derniers en scanners 3D.
Le principe est en fait le même que pour une photo panoramique… sauf qu’au lieu de tourner autour de soi-même, on tourne autour de l’objet qu’on veut scanner.
Certains smartphones sont même équipés de véritables scanners 3D. C’est le cas, par exemple, de l’iPhone. Son système de reconnaissance faciale combine plusieurs caméras 2D, afin de créer une image 3D de votre visage.
Autrement dit, si vous possédez un iPhone récent, il existe d’ores et déjà un scan et une copie numérique de votre tête. À l’intérieur de votre téléphone.
C’est aussi cette technologie qui a donné naissance aux fameux Memoji,
modélisés à partir des expressions faciales de l’utilisateur. Si ces
derniers peuvent sembler triviaux, ils laissent cependant présager
l’avenir des avatars virtuels.
On peut ainsi aisément imaginer comment, dans un métavers, ce procédé puisse faciliter la communication en permettant à votre avatar de reproduire en temps réel vos expressions faciales.
Le Jumeau Numérique
Métavers, réalité augmentée, simulation… Le potentiel de toutes ces technologies laisse rêveur.
Mais celles-ci ne seraient rien sans, à leur origine, un scanner 3D.
Tout univers virtuel part d’abord de l’univers réel. Et ce n’est qu’à travers le scan 3D, que cela est rendu possible.
Si quelque chose existe, il est en mesure de le numériser.
L’industrie et la Recherche ont ainsi déjà recours à des jumeaux numériques d’objets, de lieux, de constructions… De là, un jour, à parvenir à créer le jumeau numérique d’une personne ? Il n’y a qu’un pas.
Affaire à suivre, dans notre prochain article sur le jumeau numérique.
Quelle est l’offre de VIRTUAL SR en la matière ?
Des Solutions bien réelles
En pratique, la Scan 3D peut s’avérer très gourmand en ressources.
La quantité de données à traiter, la complexité des calculs impliqués, la nécessité de maintenir une haute résolution et précision, ainsi le temps nécessaire pour effectuer le traitement, y contribuent largement.
Il faut donc être en capacité de disposer à la fois d’une architecture informatique solide et des ressources adaptées aux besoins du Scan 3D (puissance, vitesse, capacité, faible latence… ) pour garantir des performances optimales.
Notre objectif vise à vous faire exploiter la puissance de notre plateforme et de nos bureaux virtuels 3D pour réduire les temps d’attente, améliorer le traitement des données (en volume, en intensité et en temps), les calculs complexes, la visualisation en temps réel, tout en offrant des avantages de d’évolutivité et de flexibilité considérables.
L’intégration de solutions de scan en 3 dimensions sur une architecture virtuelle personnalisée en cloud, avec des bureaux virtuels 3D haute performance, offre de nombreuses opportunités pour améliorer l’expérience procurée par les technologies liées au Scan 3D.
Disposer d’une Plateforme optimisée pour les technologies de Scan 3D permettant :
Le Traitement rapide des données : permet la gestion de grandes quantités de données, intensifie le traitement des données et réduit ainsi les temps d’attente.
Le Traitement en temps réel : favorise le traitement en temps réel des données de scan 3D, ce qui est particulièrement important dans des applications telles que la réalité augmentée ou le contrôle de qualité en ligne de production.
Les Calculs complexes : s’exécutent de manière optimale, ce qui permet d’obtenir des résultats plus rapidement et avec une plus grande précision.
Certaines étapes du processus de scan 3D, telles que l’alignement de plusieurs scans ou la reconstruction de modèles 3D complexes, impliquent des calculs intensifs.
La Visualisation en temps réel : permet aux utilisateurs d’explorer rapidement les modèles 3D et de détecter d’éventuelles erreurs ou imperfections pendant le processus de numérisation.
L’Évolutivité : prendre en charge ces nouvelles technologies, permettant ainsi aux utilisateurs de rester à jour avec les dernières avancées.
Le Traitement des données : Services de traitement de données de scan 3D, y compris des outils d’analyse, de segmentation, de modélisation et de reconstruction pour tirer pleinement parti des données de scan 3D en extrayant des informations utiles et en créant des modèles 3D précis.
Stockage extensible : augmenter ou réduire leur capacité de stockage en fonction de leurs besoins, ce qui permet une gestion flexible et économique des données de scan 3D.
Archivage intelligent : Les données de scan 3D peuvent être archivées de manière intelligente en fonction de leur fréquence d’accès et de leur importance ce qui permet de libérer de l’espace de stockage pour les données plus récentes et plus pertinentes.
Traitement distribué : En répartissant les charges de travail sur plusieurs serveurs, ces solutions peuvent accélérer le traitement des données, réduisant ainsi les délais et les coûts associés.
Le Calcul haute performance : accélérer le traitement des données de scan 3D. Ces ressources peuvent être utilisées pour exécuter des simulations, des analyses de données complexes et des rendus 3D à grande échelle.
Intégration avec des outils logiciels : intégrer des logiciels de conception, de modélisation, de visualisation et d’analyse 3D. Travailler de manière transparente avec les données et les outils logiciels usuels du quotidien.
Sécurité et conformité : pour protéger les données de scan 3D contre les menaces internes et externes. Se conformer aux réglementations en matière de protection des données et de confidentialité, telles que le RGPD.
Formation et support : tutoriels en ligne, sessions de formation en direct et un support technique dédié pour répondre aux questions et résoudre les problèmes.
Services de visualisation et de collaboration : pour faciliter la communication et la collaboration entre les membres d’une équipe multi-sites, multi-projets de scan 3D, cela permet également aux utilisateurs de partager et de collaborer sur des modèles 3D en temps réel.
Passez en mode PoC
Quoi de mieux qu’un “PoC” pour s’assurer qu’on est sur le bon chemin et que la solution choisie est la plus adaptée aux besoins et au contexte de l’entreprise ?
Le PoC est une phase essentielle pour un projet, surtout lorsqu’il implique un changement d’usage, une évolution numérique, voire même une transition digitale.
Que le projet soit relativement simple à mettre en œuvre, ou qu’il soit, qui plus est complexe, il est primordial de tester en situation réelle, de confirmer, et de faire évoluer les attentes, de faire émerger de nouveaux besoins, tout en apportant une preuve concrète que ça marche, que ça fonctionne bien.
D’un point de vue stratégique, le PoC permet au porteur et à la direction, de prendre une décision plus éclairée et d’obtenir plus facilement une validation et un budget.
Le PoC permet de « growhacker » la chaîne décisionnelle, il accélère littéralement l’innovation en piratant le cycle décisionnel.
La démarche PoC est la méthode la plus sûre pour évoluer rapidement sans impacter votre activité.
Cette phase permet :
● d’évaluer les coûts ;
● d’affiner les besoins ;
● de vérifier la faisabilité et l’efficacité du projet ;
● d’estimer et limiter les potentiels risques.
🛠️ L’intérêt d’un PoC (Proof of Concept) est de pouvoir tester et vérifier la faisabilité d’une idée ; il permet de clarifier la vision projet et sécurise la mise en place pour plus de fiabilité et d’éfficacité.
Ça vous a plus ?
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Pour aller plus loin 
lisez notre article sur Le Jumeau Numérique – # 1 – # 2 – La Simulation 3D – # 1 – # 2